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PEACE / Action Solidaire

dimanche, mai 11, 2008

Journée Mondiale du Commerce Equitable 2008 -Rôle de la consommation locale pour une auto-suffissance durable

LE SITE DE LA JOURNEE MONDIALE DU COMMERCE EQUITABLE 2007 - PEACE SENEGAL

La population africaine devrait passer de 832 millions en 2002 contre 1,8 milliards en 2050. Face à ces tendances démographiques fortes qui marqueront les prochaines décennies, quel sera le sort du continent africain ? Continent qui représente de nos jours prés du quart de la population mondiale sous – alimentée.

C’est dans ce sens que PEACE / ACTION SOLIDAIRE se propose de mener une réflexion face à cette situation afin de trouver des solutions.

Comme disait un philosophe : « l’agriculture est la mère de tous les arts : lorsqu’elle est bien conduite, tous les autres arts prospèrent, mais lorsqu’elle est négligée, tous les autres arts déclinent sur terre comme sur mer »

Pour l’avoir négligée le monde se trouve à 852 millions de sous – alimentées, soit quelques 200 millions pour l’Afrique. Pour relever ce défit, PEACE/ACTION SOLIDAIRE engage des actions de sensibilisation et de plaidoyer auprès des populations africaines et surtout les Etats africains qui, pour ce faire, doivent :

Augmenter les budgets nationaux consacrés à l’agriculture ; Encourager les programmes d’intensification des cultures céréalières, horticoles et fruitières par l’introduction des variétés à haut rendement ; Favoriser les politiques agricoles communes (PAC) au niveau de l’UEMOA de la CEDEAO de la SADC et de la CEMAC Lutter contre les sécheresses et faciliter l’accès des populations à l’eau. Création de marchés sous – régionaux et régionaux, facteurs d’intégration régionale ;

Ces propositions contribueront fortement à l’autosuffisance alimentaire, mais aussi à l’augmentation du PIB des pays africains.

PEACE / ACTION SOLIDAIRE, dont le leitmotiv repose sur l’Afrique Nourricière ;

SE FELICITANT de la Grande Offensive Agricole pour la Nourriture et l’Abondance (GOANA), demande à l’Etat d’impliquer tous les acteurs par quelque obédience que ce soit.

En outre, demande que le contract avec le Gouvernement de l’Espagne soit revu et que la main d’œuvre soit orientée dans le projet de la GOANA ;

CONSTATANT le retard enregistré dans la mise en œuvre de la Loi d’Orientation Agricole votée depuis 2004, demande au Gouvernement de s’y atteler afin de créer de façon durable les conditions d’une révolution agricole ;

CONSTATANT que le consommer local reste traverti, demande au Gouvernement d’encourager la consommation locale avec la mise en œuvre de politiques incitatives. En outre invite les populations au patriotisme en leur demandant de changer leurs habitudes alimentaires.

RAPPELANT aux Etats leur engagement de ne pas signer les APE, les encourage de ne pas baisser la garde devant l’UE ;

CONVAINCUE que les positions soutenues jusqu’à présent par la Région Afrique de L’Ouest dans les négociations de l’APE avec l’Union Européenne répondent à bien des égards, aux préoccupations de développement des pays de la région et privilégient l’objectif de renforcement de l’intégration régionale ;

REAFFIRME son attachement à la dimension développement de l’APE qui devra se traduire par la mise en place effective des programmes qui répondent aux préoccupations de la région en matière de développement et la mobilisation des ressources suffisantes pour leur financement ;

Fait à Dakar le 06 mai 2008


- PEACE / Action Solidaire Sénégal
- Membre du Réseau PEACE / Action Solidaire International
- Fixe : +221 33823 79 08
- Téléphones : + 221 77 560 22 16 / 77 544 19 82 / 77 543 94 29

jeudi, juin 07, 2007

Burkina Faso: Les paysans ouest-africains disent "non" à Ouaga

"Non aux Accords de partenariat économique (APE) avec l'Union européenne." C'est ce slogan qui a rythmé la marche organisée par la Confédération paysanne du Faso (CPF) et le Réseau des organisations paysannes et des producteurs agricoles de l'Afrique de l'Ouest (ROPPA) le 1er juin dernier à Ouagadougou, alors que les ministres de la CEDEAO étaient en conclave dans la capitale burkinabè.
A l'issue de leur marche, les organisations paysannes et les producteurs agricoles sont allés remettre aux autorités un mémorandum à travers lequel ils marquent leur refus des APE.

Ouagadougou abrite du 1er au 5 juin 2007 une session ordinaire du Conseil des ministres de la CEDEAO. Entre autres sujets inscrits au menu de cette importante rencontre, les négociations sur les Accords de partenariat économique (APE) avec l'Union européenne. A cette occasion, la Confédération paysanne du Faso (CPF), en collaboration avec le Réseau des organisations paysannes et des producteurs agricoles de l'Afrique de l'Ouest (ROPPA) et des organisations de la société civile du Burkina, a organisé une série de manifestations dans la capitale burkinabè en vue d'interpeller et d'établir un dialogue avec les autorités nationales et sous-régionales sur les enjeux liés aux APE. C'est ainsi qu'en plus d'une marche de protestation qu'elles ont effectuée dans la matinée du 1er juin, elles ont procédé à la remise d'un mémorandum aux autorités le même jour à l'issue de la marche, à la place de la Nation.

A travers leur mémorandum, les organisations paysannes et les producteurs agricoles de l'Afrique de l'Ouest exigent des administrations et institutions de la CEDEAO en charge des négociations sur les accords commerciaux que ne soient pas signés les APE avec l'Union européenne tant qu'un certain nombre de préalables, également contenus dans ledit mémorandum, ne seront pas garantis. C'est le secrétaire général du ministère de l'Agriculture, de l'Hydraulique et des Ressources halieutiques, Ibrahim Coulibaly, qui a réceptionné la lettre pour transmission aux autorités sous-régionales de la CEDEAO et de l'UEMOA.
Selon N'Diogou Fall, président du comité exécutif du ROPPA, les APE sont fondamentalement opposés à l'esprit de la politique agricole de la CEDEAO. "Les APE, a-t-il dit, constituent la mort de l'agriculture ouest-africaine."
Le Pays (Ouagadougou)
5 Juin 2007Publié sur le web le 5 Juin 2007
Lassina Sanou

Journée Mondiale du Commerce Equitable 2007 contre les accords commerciaux inéquitables entre l'Europe et l'Afrique, les Caraïbes et le Pacifique.



La Plateforme des Etudiants Africains pour un Commerce Equitable (PEACE) en partenariat avec OXFAM International, Sup de Co Dakar, les Associations des étudiants et jeunes et autres organisations de la Société Civile du Sénégal ont organisé le samedi 12 mai 2007 la célébration de la IVème Edition de la journée mondiale du Commerce Equitable pour dire NON à la signature des Accords de Partenariat Economique (APE) en cours de négociations entre l'Union Européenne et les régions ACP.Au cours de la semaine, trois activités ont drainées près de 2000 étudiants et jeunes. Une exposition contre les APE du 9 au 12 mai à la bibliothèque Universitaire, Une conférence le 11 mai à 15 heures au CESAG sur les « Enjeux et perspectives des Accords de partenariat Economique ». le tout couronné par une marche sportive.

L’exposition à la bibliothèque Universitaire de Dakar, du 9 au 12 mai 2007, a vu la participation et l’engouement des étudiants. Plusieurs étudiants de la faculté d’économie s’y sont prêtés au jeu de l’équipe de PEACE pour expliquer les enjeux des APE, les défis pour l’Afrique, etc.…

La conférence s'est tenue à la Salle de conférence du CESAG, le vendredi, 11 mai 2007 à 15h. Le panel était constitué de : Mignane DIOUF du CONGAD, Eric Hazard d'Oxfam International, Dominique JENKINS Oxfam America, Mailck Faye du Groupe Sup Deco, Mamadou BARRY, Eric DOMBOU et Jean-Blaise ADJELAKARA MOSSUS de PEACE. Eric Hazard a communiqué sur le Concept des APE, position de l’Union Européenne (UE) et enjeux pour les Pays ACP ; Mignane DIOUF sur la position et rôle de la société civile face à la problématique des APE, Dominique JENKINS sur les actions menées par les ONG face à la problématique des APE et Malick FAYE sur les impacts Socio-économiques des APE, quelles perspectives pour les pays ACP.La conférence s'est achevée sur une série des questions – réponses, des recommandations et des interpellations à l’endroit de tous les acteurs de la société. La journée du samedi 12 mai fût marquée par une grande marche sportive contre la signature des APE. Des jeunes, étudiants et rollers, en tête de la marche, plusieurs représentants d'ONG, Associations de producteurs locaux et d'autres composantes de la société civile sénégalaise se sont mobilisés à travers des slogans (« Stop APE »), chants, danses et démonstrations avec des banderoles et pancartes portant différents messages dénonçant les négociations commerciales en cours dans le cadre des APE. Partant de l'esplanade du Bâtiment A de la cité Universitaire - Route de Ouakam cette marche est passée successivement par la médina, rond point de la poste et s’est termine devant le siège de la RTS (Radio Télévision Sénégalaise) ciblée pour relayer les messages forts adressés aux Gouvernements, Négociateurs Africains et Européens. A l’arrivée, les marcheurs ont instaurés un « sitting » à l’entrée de la RTS pour signifient leur désapprobation à la signature des Accords de partenariats économique sous leur forme actuelle. Monsieur Mamadou BARRY, Coordonnateur de PEACE a donné des interviews à la RTS, RDV, Canal Info, la presse écrite, Internet pour présenter la position des jeunes et étudiants sur la question APE.

By J Marc FEUSSSOM

mardi, mai 08, 2007

Programme de la célébration de la Journée 2007

Programme de la célébration de la Journée
Mondiale du Commerce Equitable
~~~~~~
9 – 12 mai 2007

9-12 mai 2007 : Exposition à la bibliothèque de l’UCAD
9 heures – 18 heures

11 mai 2007 : Conférence sur les APE au CESAG

Avec Monsieur Mamadou DIOP DECROIX, Ancien ministre du Commerce
Oxfam International, Sup de CO, Congad, UE,

14 h 30 : arrivée des Invités
14 h 40 : mise en place des invités
14 h 45 : arrivée des panélistes
14 h 50 : mise en place des panéliste
14 h 55 : Mot de bienvenue
15 h 00 : Début de la conférence « Enjeux et perspectives des Accords de Partenariat Economique pour les pays ACP »
16 h 30 : débat et questions
17 h 00 : Fin de la conférence
17 h 05 : cocktail

11 mai 2007 : Concert au stade de basket-ball de la Cité Universitaire
Thème : « Stop APE » - 20 heures

12 mai 2007 : Marche pacifique – Slogan « Stop APE »

Départ : 10 heures

Itinéraire : RTS – Union Européenne

Invitation à la Journée Mondiale du Commerce Equitable 2007

Objet : Invitation à la Journée Mondiale du Commerce Equitable 2007

Chers partenaires,

Dans le cadre de la célébration de la 4ème édition au Sénégal de la Journée Mondiale du Commerce Equitable, la Plateforme des Etudiants Africains pour un Commerce Equitable (PEACE) a le plaisir de vous inviter à prendre part à ses activités.

La particularité de cette édition réside sur le fait qu’elle soit identifiée par la Coalition des jeunes africains comme tribune pour la mobilisation contre la signature des APE.

En espérant de vous compter parmi nos invités, veuillez agréer l’expression de nos salutations distinguées

PEACE Sénégal

mercredi, avril 25, 2007

Quelques Citations - Contre les APEs - Mamadou Diop Decroix - Sénégal

LE SITE DE LA JOURNEE MONDIALE DU COMMERCE EQUITABLE 2007 - PEACE SENEGAL

« S'engager dans un tel Accord de Partenariat Économique, c'est accepter un chèque en blanc et c'est aussi faire accepter un chèque en blanc à toute votre population. »

Mamadou Diop, Ministre sénégalais du commerce, lors des Relations commerciales ACP-UE : l'enjeu des APE pour le développement, Bruxelles, le 12 octobre 2006

« Jusqu’à présent, nos besoins et nos préoccupations en matière de développement n'ont pas été pris en compte par l’UE … Adopter un plan avant d'évaluer son impact sur nos économies est absurde et, malgré tout, c’est ce qu'on nous demande de faire, »…

Mamadou Diop, Ministre sénégalais du commerce, lors des Relations commerciales ACP-UE : l'enjeu des APE pour le développement, Bruxelles, le 12 octobre 2006

« En Afrique occidentale, nous n'avons pas effectué d'études d'impact, nous ne pouvons donc pas signer un accord. Aucun gouvernement qui a le sens des responsabilités ne peut faire cela. Nous pouvons continuer à discuter, mais nous ne pouvons pas signer. On ne peut nous obliger à signer un accord qui va à l'encontre des intérêts de la population. »

Mamadou Diop, Ministre sénégalais du commerce, à une séance de travail, lors des Relations commerciales ACP-UE : l'enjeu des APE pour le développement, Bruxelles, le 12 octobre 2006

Accords de partenariats Economiques! Pourqoui Non?



Depuis 2002, l'Union européenne (UE) et les pays de l'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP) négocient des Accords de Partenariat Economique (APE) dans le cadre de l'Accord de Cotonou. Ces APE visent à conclure de «nouveaux accords commerciaux compatibles avec les règles de l'OMC en supprimant progressivement les entraves aux échanges» entre l'UE et les pays ACP, en se fondant sur «les initiatives d'intégration régionale des Etats ACP» et en encourageant «le développement durable et en contribuant à l'éradication de la pauvreté dans les pays ACP».
Les APE dans leur forme actuelle, constituent essentiellement des accords de libre-échange.
L'UE insiste sans cesse pour que les APE soient fondés sur une interprétation stricte des règles de l'OMC visant la suppression de toutes les entraves pour plus de 90% des échanges commerciaux entre l'UE et l'ACP, et ce dans des délais de transition les plus brefs possibles. L'UE exige, en outre, des négociations sur l'investissement, la concurrence, la facilitation du commerce, les marchés publics, la protection des données et les services. Pour les quatre premiers domaines précités, les pays ACP ont refusé de négocier à l'OMC, estimant qu'ils auront des conséquences négatives sur le développement. Sous prétexte d'un «partenariat pour le développement », l'UE est en train de réintroduire, au travers des APE, le programme libre-échangiste de l'OMC.
Malgré une forte réticence des pays ACP, la Commission européenne exerce de lourdes pressions économiques et politiques sur ceux-ci afin qu'ils se précipitent, sans préparation adéquate, dans des négociations de libre-échange sur les APE. Les voix qui se sont fait entendre en Europe et dans les pays ACP, pressant la Commission européenne de chercher d'autres options, ont tout simplement été ignorées. En raison de leur dépendance massive à l'aide au développement, les gouvernements ACP n'ont eu d'autre choix que de céder devant les exigences de l'UE visant à l'ouverture de leurs marchés aux produits et aux services européens. L'insistance assourdissante mise dans les négociations des APE sur la libéralisation des échanges démontre que ces négociations ne visent qu'à élargir l'accès de l'Europe aux marchés ACP plutôt qu'à assurer le développement des pays ACP.

Les efforts d'intégration régionale sont au cœur des stratégies de développement des pays ACP. Les APE vont mettre en danger le fragile processus d'intégration régionale et exposeront les producteurs des pays ACP à la concurrence déloyale de l'Europe sur les marchés internes et régionaux. Ils auront pour résultats l'augmentation du chômage, la perte de moyens d'existence, l'insécurité alimentaire et l'inégalité sociale. Les gouvernements ACP vont subir des pertes substantielles de revenus du fait de la suppression des droits de douane et continueront à souffrir des problèmes de fuites de capitaux associés à la libéralisation. La Commission européenne a beau soutenir que les APE sont des « instruments de développement », toutes les évaluations faites jusqu'à présent indiquent que le fardeau de l'ajustement aux APE sera exclusivement supporté par les pays ACP, y compris les PMA.
L'UE a réduit les objectifs d'éradication de la pauvreté et de développement durable de l'Accord de Cotonou de sorte qu'ils ne servent que ses propres intérêts de libéralisation du commerce et de l'investissement. Les APE augmenteront la domination et la concentration des entreprises, des biens et des services européens. Par conséquent, les APE aggraveront - et prolongeront - le déclin socio-économique et la fragilité politique qui caractérisent la plupart des pays ACP. Pour les pays ACP, des APE fondés sur des accords commerciaux réciproques n'ont aucun sens sur le plan économique ou du développement.
Par conséquent, nous rejetons ces «Accords de Partenariat Economique» tels qu'actuellement conçus.Depuis 2002, l'Union européenne (UE) et les pays de l'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP) négocient des Accords de Partenariat Economique (APE) dans le cadre de l'Accord de Cotonou. Ces APE visent à conclure de «nouveaux accords commerciaux compatibles avec les règles de l'OMC en supprimant progressivement les entraves aux échanges» entre l'UE et les pays ACP, en se fondant sur «les initiatives d'intégration régionale des Etats ACP» et en encourageant «le développement durable et en contribuant à l'éradication de la pauvreté dans les pays ACP».
Les APE dans leur forme actuelle, constituent essentiellement des accords de libre-échange.
L'UE insiste sans cesse pour que les APE soient fondés sur une interprétation stricte des règles de l'OMC visant la suppression de toutes les entraves pour plus de 90% des échanges commerciaux entre l'UE et l'ACP, et ce dans des délais de transition les plus brefs possibles. L'UE exige, en outre, des négociations sur l'investissement, la concurrence, la facilitation du commerce, les marchés publics, la protection des données et les services. Pour les quatre premiers domaines précités, les pays ACP ont refusé de négocier à l'OMC, estimant qu'ils auront des conséquences négatives sur le développement. Sous prétexte d'un «partenariat pour le développement », l'UE est en train de réintroduire, au travers des APE, le programme libre-échangiste de l'OMC.
Malgré une forte réticence des pays ACP, la Commission européenne exerce de lourdes pressions économiques et politiques sur ceux-ci afin qu'ils se précipitent, sans préparation adéquate, dans des négociations de libre-échange sur les APE. Les voix qui se sont fait entendre en Europe et dans les pays ACP, pressant la Commission européenne de chercher d'autres options, ont tout simplement été ignorées. En raison de leur dépendance massive à l'aide au développement, les gouvernements ACP n'ont eu d'autre choix que de céder devant les exigences de l'UE visant à l'ouverture de leurs marchés aux produits et aux services européens. L'insistance assourdissante mise dans les négociations des APE sur la libéralisation des échanges démontre que ces négociations ne visent qu'à élargir l'accès de l'Europe aux marchés ACP plutôt qu'à assurer le développement des pays ACP.
Les efforts d'intégration régionale sont au cœur des stratégies de développement des pays ACP. Les APE vont mettre en danger le fragile processus d'intégration régionale et exposeront les producteurs des pays ACP à la concurrence déloyale de l'Europe sur les marchés internes et régionaux. Ils auront pour résultats l'augmentation du chômage, la perte de moyens d'existence, l'insécurité alimentaire et l'inégalité sociale. Les gouvernements ACP vont subir des pertes substantielles de revenus du fait de la suppression des droits de douane et continueront à souffrir des problèmes de fuites de capitaux associés à la libéralisation. La Commission européenne a beau soutenir que les APE sont des « instruments de développement », toutes les évaluations faites jusqu'à présent indiquent que le fardeau de l'ajustement aux APE sera exclusivement supporté par les pays ACP, y compris les PMA.
L'UE a réduit les objectifs d'éradication de la pauvreté et de développement durable de l'Accord de Cotonou de sorte qu'ils ne servent que ses propres intérêts de libéralisation du commerce et de l'investissement. Les APE augmenteront la domination et la concentration des entreprises, des biens et des services européens. Par conséquent, les APE aggraveront - et prolongeront - le déclin socio-économique et la fragilité politique qui caractérisent la plupart des pays ACP. Pour les pays ACP, des APE fondés sur des accords commerciaux réciproques n'ont aucun sens sur le plan économique ou du développement.
Par conséquent, nous rejetons ces «Accords de Partenariat Economique» tels qu'actuellement conçus.Depuis 2002, l'Union européenne (UE) et les pays de l'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP) négocient des Accords de Partenariat Economique (APE) dans le cadre de l'Accord de Cotonou. Ces APE visent à conclure de «nouveaux accords commerciaux compatibles avec les règles de l'OMC en supprimant progressivement les entraves aux échanges» entre l'UE et les pays ACP, en se fondant sur «les initiatives d'intégration régionale des Etats ACP» et en encourageant «le développement durable et en contribuant à l'éradication de la pauvreté dans les pays ACP».
Les APE dans leur forme actuelle, constituent essentiellement des accords de libre-échange.
L'UE insiste sans cesse pour que les APE soient fondés sur une interprétation stricte des règles de l'OMC visant la suppression de toutes les entraves pour plus de 90% des échanges commerciaux entre l'UE et l'ACP, et ce dans des délais de transition les plus brefs possibles. L'UE exige, en outre, des négociations sur l'investissement, la concurrence, la facilitation du commerce, les marchés publics, la protection des données et les services. Pour les quatre premiers domaines précités, les pays ACP ont refusé de négocier à l'OMC, estimant qu'ils auront des conséquences négatives sur le développement. Sous prétexte d'un «partenariat pour le développement », l'UE est en train de réintroduire, au travers des APE, le programme libre-échangiste de l'OMC.
Malgré une forte réticence des pays ACP, la Commission européenne exerce de lourdes pressions économiques et politiques sur ceux-ci afin qu'ils se précipitent, sans préparation adéquate, dans des négociations de libre-échange sur les APE. Les voix qui se sont fait entendre en Europe et dans les pays ACP, pressant la Commission européenne de chercher d'autres options, ont tout simplement été ignorées. En raison de leur dépendance massive à l'aide au développement, les gouvernements ACP n'ont eu d'autre choix que de céder devant les exigences de l'UE visant à l'ouverture de leurs marchés aux produits et aux services européens. L'insistance assourdissante mise dans les négociations des APE sur la libéralisation des échanges démontre que ces négociations ne visent qu'à élargir l'accès de l'Europe aux marchés ACP plutôt qu'à assurer le développement des pays ACP.
Les efforts d'intégration régionale sont au cœur des stratégies de développement des pays ACP. Les APE vont mettre en danger le fragile processus d'intégration régionale et exposeront les producteurs des pays ACP à la concurrence déloyale de l'Europe sur les marchés internes et régionaux. Ils auront pour résultats l'augmentation du chômage, la perte de moyens d'existence, l'insécurité alimentaire et l'inégalité sociale. Les gouvernements ACP vont subir des pertes substantielles de revenus du fait de la suppression des droits de douane et continueront à souffrir des problèmes de fuites de capitaux associés à la libéralisation. La Commission européenne a beau soutenir que les APE sont des « instruments de développement », toutes les évaluations faites jusqu'à présent indiquent que le fardeau de l'ajustement aux APE sera exclusivement supporté par les pays ACP, y compris les PMA.
L'UE a réduit les objectifs d'éradication de la pauvreté et de développement durable de l'Accord de Cotonou de sorte qu'ils ne servent que ses propres intérêts de libéralisation du commerce et de l'investissement. Les APE augmenteront la domination et la concentration des entreprises, des biens et des services européens. Par conséquent, les APE aggraveront - et prolongeront - le déclin socio-économique et la fragilité politique qui caractérisent la plupart des pays ACP. Pour les pays ACP, des APE fondés sur des accords commerciaux réciproques n'ont aucun sens sur le plan économique ou du développement.
Par conséquent, nous rejetons ces «Accords de Partenariat Economique» tels qu'actuellement conçus.Depuis 2002, l'Union européenne (UE) et les pays de l'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP) négocient des Accords de Partenariat Economique (APE) dans le cadre de l'Accord de Cotonou. Ces APE visent à conclure de «nouveaux accords commerciaux compatibles avec les règles de l'OMC en supprimant progressivement les entraves aux échanges» entre l'UE et les pays ACP, en se fondant sur «les initiatives d'intégration régionale des Etats ACP» et en encourageant «le développement durable et en contribuant à l'éradication de la pauvreté dans les pays ACP».
Les APE dans leur forme actuelle, constituent essentiellement des accords de libre-échange.
L'UE insiste sans cesse pour que les APE soient fondés sur une interprétation stricte des règles de l'OMC visant la suppression de toutes les entraves pour plus de 90% des échanges commerciaux entre l'UE et l'ACP, et ce dans des délais de transition les plus brefs possibles. L'UE exige, en outre, des négociations sur l'investissement, la concurrence, la facilitation du commerce, les marchés publics, la protection des données et les services. Pour les quatre premiers domaines précités, les pays ACP ont refusé de négocier à l'OMC, estimant qu'ils auront des conséquences négatives sur le développement. Sous prétexte d'un «partenariat pour le développement », l'UE est en train de réintroduire, au travers des APE, le programme libre-échangiste de l'OMC.
Malgré une forte réticence des pays ACP, la Commission européenne exerce de lourdes pressions économiques et politiques sur ceux-ci afin qu'ils se précipitent, sans préparation adéquate, dans des négociations de libre-échange sur les APE. Les voix qui se sont fait entendre en Europe et dans les pays ACP, pressant la Commission européenne de chercher d'autres options, ont tout simplement été ignorées. En raison de leur dépendance massive à l'aide au développement, les gouvernements ACP n'ont eu d'autre choix que de céder devant les exigences de l'UE visant à l'ouverture de leurs marchés aux produits et aux services européens. L'insistance assourdissante mise dans les négociations des APE sur la libéralisation des échanges démontre que ces négociations ne visent qu'à élargir l'accès de l'Europe aux marchés ACP plutôt qu'à assurer le développement des pays ACP.
Les efforts d'intégration régionale sont au cœur des stratégies de développement des pays ACP. Les APE vont mettre en danger le fragile processus d'intégration régionale et exposeront les producteurs des pays ACP à la concurrence déloyale de l'Europe sur les marchés internes et régionaux. Ils auront pour résultats l'augmentation du chômage, la perte de moyens d'existence, l'insécurité alimentaire et l'inégalité sociale. Les gouvernements ACP vont subir des pertes substantielles de revenus du fait de la suppression des droits de douane et continueront à souffrir des problèmes de fuites de capitaux associés à la libéralisation. La Commission européenne a beau soutenir que les APE sont des « instruments de développement », toutes les évaluations faites jusqu'à présent indiquent que le fardeau de l'ajustement aux APE sera exclusivement supporté par les pays ACP, y compris les PMA.
L'UE a réduit les objectifs d'éradication de la pauvreté et de développement durable de l'Accord de Cotonou de sorte qu'ils ne servent que ses propres intérêts de libéralisation du commerce et de l'investissement. Les APE augmenteront la domination et la concentration des entreprises, des biens et des services européens. Par conséquent, les APE aggraveront - et prolongeront - le déclin socio-économique et la fragilité politique qui caractérisent la plupart des pays ACP. Pour les pays ACP, des APE fondés sur des accords commerciaux réciproques n'ont aucun sens sur le plan économique ou du développement.
Par conséquent, nous rejetons ces «Accords de Partenariat Economique» tels qu'actuellement conçus.

vendredi, avril 20, 2007

ACTIVITES A METTRE EN OEUVRE :




ACTIVITES A METTRE EN OEUVRE :

a°) Activités de sensibilisation et de mobilisation :

- Marche sportive « Non aux APE »

- Exposition à la bibliothèque de l’UCAD sur la problématique des APE et ses effets néfastes sur l’Afrique

- Conférence pour la sensibilisation et la mobilisation contre les APE

- Concert « Non aux APE »

b°) Activités d’accompagnement :

- Distribution de tracts et pose d’affiches et de banderoles « Non aux APE » dans la ville de Dakar ;
- Signature de pétition contre les APE,
- Signature du livre d’or « Stop aux APE »
Pour plus d'informations : peacesenegal@yahoo.fr ou mfeussom@yahoo.fr

Termes de references JMCE 2007


Dans le cadre de la célébration de la journée mondiale pour un commerce équitable

4 ème Edition

THEME

« Stop aux APE »


Qui ? La plate forme des étudiants africains pour un commerce équitable (PEACE)

Quoi ? Célébration de la journée mondiale pour un commerce équitable

Où ? à Dakar

Quand ? 09-12 mai 2007

vendredi, avril 06, 2007

Image de renforcement des capacités




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